Le putter est le club le plus important de votre sac, car c’est celui dont vous allez vous servir le plus souvent sur un parcours ! La bonne nouvelle c’est que l’aspect technique est ce qui compte le moins dans cette phase de jeu.
Inutile de travailler des heures durant son swing ou d’acheter le tout dernier club au fitting parfait, le putting est bien plus simple que vous ne le pensez.
Par Pierre Arthapignet
Une bonne attente
C’est un fait qu’un enfant de deux ans peut putter et c’est un paradoxe quand on connaît la difficulté que représente l’exercice pour un adulte. Le putting relève d’une maîtrise mentale plus que tout autre partie du jeu de golf et c’est cela qui le rend passionnant. Ici, plus de technique, ou si peu qu’il est inutile d’en parler. Place aux émotions, à la pensée et à la maîtrise de soi. Le putting c’est l’art qui combine le pouvoir de l’imagination et la confiance en soi. Voici donc quelques repères pour être à la hauteur du défi que représente le putting.
Inutile d’espérer reproduire ces putts que l’on voit dans les reportages TV. La première chose importante est d’avoir des attentes réalistes en la matière. Les greens sur lesquels vous jouerez ne seront que rarement de la qualité de ceux des grandes compétitions.
Il faut donc adapter vos attentes à la qualité des greens que vous allez jouer, mais aussi à la météo du jour et pour finir à votre niveau de jeu. Ce sont ces éléments que vous devrez prendre en compte avant de vous fixer un objectif de nombre de coups lorsque vous arriverez sur le green.
Un bon objectif
Vous voilà donc sur le green, vous avez alors à définir un objectif réaliste. De combien de putts avez-vous besoin pour rentrer la balle ?
Quelle trajectoire allez-vous imprimer à votre balle ? Prenez le temps d’imaginer votre coup en visualisant la trajectoire que votre balle va suivre et en la voyant entrer dans le trou. Si vous ne parvenez pas à faire rentrer votre balle dans le trou par votre imagination alors il y a peu de chances qu’elle rentre dans la réalité ! Voilà un test efficace qui nécessite une visualisation mentale de qualité que seul l’entraînement au practice pourra vous permettre d’acquérir. Cela vous donnera ensuite une confiance solide dans votre putting au fur et à mesure de vos progrès en matière de visualisation.
Une bonne routine
Voilà un point commun avec le grand jeu. La routine. Car elle seule permet de ne pas penser. En effet, en vous concentrant sur les étapes de votre routine, vous vous placez dans l’action au présent. Vous vous concentrez sur chaque phase de votre routine, ce qui évite à votre esprit de partir vers d’autres modes de fonctionnement. Trop souvent, durant le petit jeu on oublie de rester concentré et on laisse son esprit revenir au loupé du trou précédent ou pire au putt en trois coups que vous avez commis lors de la partie précédente sur le même trou. Votre routine doit être mise au point lors de vos séances d’entrainement et ne jamais varier. Divisez-la en étapes faciles à mémoriser et habituez-vous à l’exécuter en vous concentrant sur chaque étape.
Une bonne attitude mentale
Que décidez-vous ? Décidez-vous d’être un
« serial putter » ou au contraire un pitoyable putter ? C’est ce que vous déciderez qui conduira l’attitude mentale que vous adopterez en cours de jeu. Faites l’essai suivant et vous serez surpris des résultats.
Commencez par décider que vous êtes un très bon putter. Mieux encore, vous adorez putter et c’est parce que vous aimez vraiment cette phase de jeu que vous êtes excellent dans ce domaine.
Méthode Coué me direz-vous ? Vous avez raison et ça marche, il suffit d’essayer sincèrement pour s’en rendre compte. Mais si vous ne me croyez pas je vous propose d’essayer l’inverse. Allez jouer en vous disant « in petto » que vous êtes très mauvais à ce jeu et que vous n’aimez vraiment pas cette phase de jeu. Observez le résultat et choisissez l’attitude mentale la plus efficace!
Une bonne visualisation
Lors de votre définition d’objectif, divisez votre putt en trois parties. Le départ de la balle, la trajectoire de la balle et pour finir, le dernier tiers de sa course avec la rentrée dans le trou.
Lorsque vous serez à l’adresse visualisez ce dernier tiers et concentrez-vous uniquement sur lui. Laissez tomber les deux premiers tiers, votre cerveau sait faire et il a bien compris votre objectif. Il a juste et seulement besoin que vous lui rappeliez par votre visualisation, le résultat que vous attendez. Pour cela, après avoir jeté un dernier coup d’œil sur la trajectoire, fermez les yeux et concentrez-vous sur la fin de parcours de votre balle, lorsqu’elle ralentit pour ensuite entrer dans le trou.
Conclusion
Il ne vous reste plus qu’à putter, sans réfléchir et le plus rapidement possible pour éviter de penser ou de laisser un doute ou une émotion limitante ruiner votre préparation mentale. Et comme le dirait la fourmi de Jean de La Fontaine : « Vous pensiez ? J’en suis fort aise, et bien puttez maintenant ! »
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