Depuis plus de cinquante ans, au cœur du Vexin français, le golf de Seraincourt, offre un tracé vallonné, varié, cerné d’une végétation généreuse. Dans une région où la concurrence est dense, sa venue au sein du réseau Golfy est un atout certain pour ce club plein de charme… et de chênes !
Par Claude Granveaud-Vallat
Le prieuré de Gaillonnet n’a pas attendu le bal des pelleteuses orchestré par Fred Hawtree en 1964 pour dessiner son parcours sur les collines du Vexin français pour héberger le chaland. Ce fief médiéval, datant de 1120, fut rattaché au village de Seraincourt lors de la Révolution française avant d’accueillir les golfeurs en ses murs, près de deux siècles plus tard. Au début des années soixante, ce chantier faisait figure de précurseur dans le grand ouest parisien.

Un tracé vallonné, varié, cerné d’une végétation généreuse
En pleine campagne, l’architecte écossais n’eut aucun mal à imaginer son tracé sur ce relief. Il délimita les trous en plantant de jeunes arbres qui, aujourd’hui plus volumineux, distinguent bien les axes de jeu. Depuis quelques années, grâce à la volonté de renouveau engendrée par Olivier Assa, le propriétaire, le club a sorti la tête de l’eau même si elle est peu présente sur le parcours. Sur le par 3 du 12, au départ du 14 et en travers du fairway du 15, les dénivelés et les doglegs créent la principale difficulté du tracé, sans oublier les petits greens surélevés qu’il est toujours délicat d’aller chercher à la roulette. Paradoxalement, les trous considérés comme les plus difficiles sont deux pars 3.

Le trou n°17
Tout d’abord le 4 qui affiche 156 mètres des départs blancs en légère montée et avec un vent dominant qui pousse au slice, sans oublier les bunkers placés devant le green. Aller chercher le drapeau se mérite !
Le deuxième, le 17, est beaucoup plus long avec ses 215 mètres joués vent de face et venant s’ajouter à la fatigue. Beaucoup de joueurs le gèrent en petit par 4 avec approche-putt et l’espoir d’un peu de réussite… L’arrivée du 18 est intéressante avec un dogleg droite au troisième coup de ce par 5 qui revient au club-house.

La terrasse face au putting-green
Un corps de ferme historique où la place ne manque pas, où la table « le Friant » – en hommage à Louis Friant, général d’Empire qui vécut au prieuré de Gaillonnet lorsqu’il ne commandait pas les armées napoléoniennes au combat – récemment reprise par le chef Christophe Lebel mérite qu’on s’y attarde, où le sourire de l’accueil n’a d’égal que la variété du pro-shop, où la terrasse face au putting-green et au pigeonnier est appréciée dès que le soleil réchauffe le fond de l’air…,font de ces murs un havre de bien-être bienvenu après la partie en attendant la réalisation d’autres projets…
Avec toujours la même intention, celle de donner le sourire aux joueurs sur le parcours, à table comme au practice où les nouveaux tapis et les balles neuves ne peuvent que donner envie de s’entraîner, de prendre des leçons et de s’amuser dans ce club en train de retrouver son âme égarée en chemin…
Golf de Seraincourt
Chemin de Dalibray
95450 Seraincourt
Tél. : 01 34 75 47 28
Site : www.golfdeseraincourt.fr
18T, par 71, 5847 m
Création : 1964
Architecte : Fred Hawtree