Au nord du Loir-et-Cher, à une heure et demie de Paris, le golf de La Bosse, fruit de la reconversion agricole, souffle ses 30 bougies cette année. Avec ses 9 trous bien construits, harmonieux, son club-house chaleureux, ses chambres d’hôtes bienvenues, le club a de quoi séduire à portée de drive des sites historiques du Val de Loire.
Par Claude Granveaud-Vallat
A la fin des années quatre-vingt et face à une activité agricole compliquée, Bruno Granger décidait de consacrer quelques hectares de ses terres à la construction du golf de La Bosse. Une activité nouvelle tant dans la famille que dans la région, aux confins du Loir-et-Cher et de l’Eure-et-Loir là où les parcelles céréalières s’enchaînent à perte de vue… Les jeunes architectes Mark Adam et Patrick Fromanger ont pu, à l’époque, exprimer leur talent naissant en dessinant sur un terrain plat un tracé varié, amusant, dans un environnement alternant clairières et bosquets. Le dessin bordé de nombreux hors-limites vient rompre la géométrie cadastrale des terres agricoles, serpentant entre les champs.

Le dessin bordé de nombreux hors-limites vient rompre la géométrie cadastrale des terres agricoles

Le trou n°7
Dès le tee du 2, un court par 3, la végétation cerne la zone de jeu de près avec les risques que cela implique à la moindre erreur de visée. Sur le 4, un massif de noisetiers plantés au cordeau sur la droite du fairway doit être évité à tout prix. Une balle slicée, on se prend pour Tchaïkovski en jouant Casse-noisette… Au minimum, c’est un coup de perdu tandis que les bunkers au tour du green veillent à bien le défendre ! L’Amen corner de la Bosse vient sur la fin du parcours avec l’entrée en lice de l’eau. L’étang séparant les fairways du 5 et du 6 ne recèle pas que carpes et gardons… Combien de balles y ont fini leur vie depuis trente ans ? Sliceurs, attention, le danger est à droite !
Sur le 7, un long par 3, cette fois l’eau est frontale. Encore une bonne raison d’être vigilant avant de s’attaquer à la dernière mare faisant face au green du 9 et au club-house au lieu-dit la Guignardière. Une ancienne bergerie installée dans un corps de ferme recouvert de vigne vierge, transformé en restaurant au rez-de-chaussée avec une très belle terrasse face au green du 9 et avec quatre chambres d’hôtes au premier étage depuis quelques années. Un hébergement bienvenu pour loger douze personnes, idéal pour profiter pleinement de la table aux saveurs du terroir – surtout à l’automne avec la chasse – comme des charmes ligériens après la partie.

Au début 2017, Bruno Granger a passé la main au sein du club, pour se recentrer sur ses activités purement agricoles. Plusieurs familles se sont regroupées pour voir perdurer l’expérience de La Bosse, Guillaume Barbosa a pris la direction du club, Maxime Granger gère l’intendance de terrain et l’enseignement tandis que François Brochard et son épouse veillent sur les fourneaux, l’accueil et le pro-shop.
Tous partagent la même envie de voir ce club conserver sa convivialité et la transmettre au plus grand nombre, une bonne raison de revenir dans le giron de Golfy, là où La Bosse y avait fait une incursion il y a déjà quelques années.
Avec les golfs de la Carte, de Cheverny et de Sologne à proximité, l’offre Golfy sur le Val de Loire a de l’allure, en gardant un peu de temps à la visite des châteaux entre deux parties… Le contraire serait dommage !
Golf de la Bosse
41290 Vievy-le-Rayé
Tél. : 02 54 2302 60
Site : www.labosse.com
9T, les Bouleaux, par 36, 3021 m
Création : 1988
Architectes : Mark Adam & Patrick Fromanger
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